Problème d'orientation, je ne sais pas quoi choisir
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Problème d'orientation, je ne sais pas quoi choisir
24/09/2012 à 17:20
Bonjour tout le monde !
Alors voilà ce qui m'emmène :
D'abord, je voudrais préciser qu'en général, je ne suis pas trop pour parler de moi comme ça sur un forum. Mais là, je me sens un peu perdue, et je trouve que souvent les gens içi donnent de bons conseils. Donc j'espère que vous pourrez m'aider un petit peu :) !
Donc voici mon problème : je suis bachelière depuis juin, donc déjà ca s'est fait, c'est cool. Mais maintenant, ce que je fais comme études, je me demande si c'est vraiment ce que je voulais faire. Je regrette plus ou moins. Mais ce que je fais comme étude permet d'arriver à de bonnes choses dans la vie, cela permet d'avoir une vie sans trop soucis financiers. Pourtant, je n'ai pas l'impression de faire ce qui me plait. Donc je pense à me réorienter. Mais la voie vers laquelle je pense me réorienter est beaucoup moins prestigieuse que la voie dans laquelle je suis. Mais pourtant, cette voie là me plairait beaucoup plus, car c'est ce que j'aime vraiment.
Donc, je ne sais pas quoi faire. Soit je reste là ou je suis, à faire quelque chose qui me plait moyennement, mais qui pourrait plus tard me plaire, mais aussi ne jamais me plaire, et m'offrir un haut niveau de vie, soit je vais dans l'autre voie, faire quelque chose qui me plait vraiment, mais qui est moins prestigieux et qui pourrait d'autre part me gaver si c'est à haute dose, tout comme ca pourrait en aucun cas faire baisser cette voie dans mon estime !
Qu'en pensez-vous ? Je dois me décider vite, car pour se réorienter, il vaut mieux le faire en début d'année, pour ne pas avoir trop de cours à rattraper. Donc, je dois faire un choix dans les jours qui viennent…
24/09/2012 à 18:14
Ah oui, quand même, ça a l'air simple :D !
Alors, résumons :
- Option 1, tu continues, tu gagnes bien ta vie, mais soit ça te plaît, soit ça te gave.
- Option 2, tu changes, mais soit ça te plaît, soit ça te gave.
Ben vu comme ça, je serais toi je saurais pas non plus quoi choisir ;) !
Ce que je constate de ma brève expérience :
- avoir de l'argent qui rentre tout les mois, on s'y fait très bien
- faire un boulot qui ne nous plaît pas, ça devient rapidement insupportable
- si je tombe sur une offre pour un boulot qui me passionne, je signe je pense sans hésiter, même si c'est moins bien payé
Après, ça dépend des gens. Tu pourrais très bien accepter un boulot bien payé mais pas forcément passionnant, si tu arrives à faire la part des choses, te dire que c'est un moyen de gagner de quoi manger et partir en vacances, ne pas passer ta vie au boulot, et t'éclater dès que tu en sors, j'en connais à qui ce système convient.
Perso, je passe au moins 10h par jour au bureau, si je ne m'aimais pas ça un minimum je serai déjà loin…
Alors mon point de vue tout personnel, c'est : fais ce qui te plait !
Mais je n'avais pas l'impression que tu sois sûre de savoir ce qui te plait…
24/09/2012 à 18:26
Question difficile ! Déja es tu sur que ce que tu fais actuellement t'aménera à un bon train de vie et surtout à une place ou à un métier d'office ? ? car actuellement on a du mal à se projeter à l'avenir ? Si tu n'es pas sur prend la 2e solution , celle qui te plait .
Le probléme s'inverse pour ta 2e option , peut-étre que celle la à l'avenir sera "payante" dans tous les sens du terme ?
Moi perso j'ai fait de courtes études sur un métier manuel que j'ai pratiqué 4 ans , ensuite virage à 180 degrés , j'ai fait tout à fait autre chose que je pense avoir bien réussi ! Alors que je n'avais aucune formation pour cela , mais " l'instint " !
Ma réponse est vague ne connaissant les données du probléme . ;)
24/09/2012 à 18:33
Bah, faut se dire que rien n'est définitif… une décision prise aujourd'hui n'est pas une décision prise à vie. Heureusement d'ailleurs !
Moi j'ai fait le choix récemment d'un métier passion qui va me prendre énormément de temps tout en gagnant pas beaucoup d'argent. Mais bon, ça va bien avec mon train de vie, et j'ai pas besoin de vacances, puisque je suis bien là ou je suis, je préfère vivre tous les jours que vivre seulement 2 semaines par an ailleurs.
Donc faut voir quelle vie tu veux mener. Gagner peu d'argent on s'y fait aussi, tant qu'on peut remplir son frigo. J'ai profité de quelques rentrées d'argent pour m'acheter du matériel photo, maintenant c'est plus possible mais je préfère manger des patates plutôt que de revendre mon matériel :D
Bref, c'est largement vivable, mais faut pas avoir peur des compromis, et faut pas être de nature très dépensière en général. Question d'état d'esprit, finalement. Sauf que, la récompense, c'est qu'on fait ce qu'on aime dans la vie, et ça, ça n'a pas de prix ! (non c'est pas une pub pour mastercard).
Bon après, qu'entends-tu par "moins prestigieux" ? Parce que quand on dit "pas beaucoup d'argent", tout est relatif selon la vie qu'on mène, si on a des emprunts, etc… c'est tellement personnel comme donnée. Si ça se trouve même avec ton boulot moins prestigieux tu pourras vivre correctement ? !
24/09/2012 à 18:49
Merci à vous deux pour vos réponses :) !
Meuble : Tu as raison, je devrais faire ce qui me plait car je ne pense pas que je supporterai de faire un métier qui ne me passionne pas.
Mais comme tu l'as ajouté à la fin, justement je ne suis pas toujours sûre de savoir ce qui me plait. J'ai toujours beaucoup de mal à faire de tels choix… Parce qu'en plus je ne sais pas encore quel métier je veux faire… J'ai peur de me diriger vers une voie, et qu'à la fin de mes études ou au début de ma vie professionelle, je me rende compte que ce n'était pas pour moi… :-t.
Pour mieux m'expliquer, je vais donner plus de données sur le problème, car tu as raison Henry, je ne me suis peut-être pas assez expliquée. Je suis en prépa, dans le domaine du commerce, et la filière vers laquelle je pense me réorienter c'est la fac, en faisant une licence d'espagnol. Donc, comme possibilités de métiers avec la fac, ce serait vers l'éducation, la traduction, la communication…etc… tandis que les possibilités de métiers avec la prépa sont des postes de cadres, des postes à responsabilités donc. Voilà mon dilemme…
Mais du coup, alors, il est surement préférable que je fasse la fac, parce que j'adore l'espagnol, l'Espagne, et tout ce qui touche au monde hispanophone, non ? Même si je suis dans une voie qui offre de très bonnes débouchées professionnelles. Car en plus, je pense que bien que j'aime faire des maths, j'ai une personnalité de littéraire, et puis je ne sais pas si un poste à haute responsabilité me plairait (il doit y avoir beaucoup de stress)…
Que fais-tu au moins 10h par jour au bureau Meuble ? Et toi Henry ?
24/09/2012 à 18:56
Karine : Merci pour ta réponse :) !
J'ai donné plus de détails dans mon commentaire précédent pour "moins prestigieux" :) . C'est sûr, oui, même avec mon boulot moins prestigieux, je pourrais survivre. Mais en fait, je me rend compte, je crois que je me met des contraintes ou des craintes (je ne sais pas trop comment qualifier cela) pour rien. Car c'est vrai, tous les 3 vous avez raison, il vaut sans doute mieux faire quelque chose qui me plaise. Et même si je ne suis pas sûre de tout quant à ce que je veux, je sais tout de même certaines choses : par exemple, je veux voyager, et du coup, par exemple, avec une licence d'espagnol, il est possible d'aller à l'étranger comme prof de français, et je trouve intéressant cela !
24/09/2012 à 19:00
Colombine , je suis dans le commerce de meubles depuis 30 ans ! ! J'ai été à mon compte 24 ans , et la responsable de magasin .
J'ai tout vendu , Hifi , TV , ménager , de la pub , du porte à porte , etc …
C'est à dire que j'ai commencé à bosser tot ( 17 ans ) . Apres 4 ans de travail manuel , j'ai atterri dans la vente ou la j'avais ( sans me vanter ) certains dons ! :D
24/09/2012 à 19:07
Vu comment tu en parles, tu me sembles bien partie pour faire ta license d'espagnol :P
Oui bon euh métier prestigieux… je ne m'étendrai pas sur le concept :D
Tu as de la chance d'aimer quelque chose, de t'y intéresser, profites-en…
24/09/2012 à 19:11
Tu as de la chance d'aimer quelque chose, de t'y intéresser, profites-en…
Je reviendrai détailler en fin de soirée, pas le temps maintenant, mais bien d'accord avec ça…
24/09/2012 à 19:31
Henry : C'est bien alors, que tu es trouvé ta voie, ce pour quoi tu es fait :) !
Karine :Tu as raison :) ! Que veux-tu dire par
"Oui bon euh métier prestigieux… je ne m'étendrai pas sur le concept
" ?
Meuble : Ok, j'attend alors :) !
24/09/2012 à 20:34
Tu ne peux pas avoir une équivalence pour entrer en licence 2 espagnol à la fin de ton année de prépa ? Parce que la prépa donne quand même une sacrément grande capacité de travail (endurance et organisation), qui te sera de toute façon utile par la suite.
Sinon, pour les langues à la fac il y a deux filières LLCE et LEA. La première est orientée culture/linguistique, la 2e plutôt commerce/droit/etc et donc plutôt professionnalisante. Tu as déjà choisi vers laquelle tu veux t'orienter ?
Enfin au niveau débouché, avec une licence LLCE la plupart s'orientent vers l'enseignement (CAPES ou équivalent). Par contre pour la traduction, les places sont rares, peu glorieuses dans les premiers temps (mode d'emploi de micro-onde ou autres) et le marché n'évolue pas beaucoup.
Je connais moins la filière LEA, mais tu devrais bien te renseigner avant ta reconversion.
Bref pour moi, il n'est pas du tout évident que tu doive te dépecher pour changer d'orientation. Ton année de prépa sera de toute façon bénéfique si tu décides d'attendre l'an prochain, et elle te permettra aussi de mieux connaitre ton potentiel futur domaine professionnel.
24/09/2012 à 21:22
Mmm bon, alors déjà, je le reconnais, je n'ai lu que le premier post, et parcouru très rapidement le reste.
Voilà ce que m'évoque ton message :
1. En France, le diplôme a une grande importance : c'est complètement con, mais c'est comme ça que ça marche. A partir de là, si tu as un diplôme d'EdC, ça sera bien mieux reconnu auprès d'un employeur - voire d'un quidam - qu'un diplôme de langues.
2. Les langues, c'est une voie de garage : comme tu le dis, c'est enseignement ou… enseignement : il ne faut pas se mentir, les postes de traducteur, ça ne court clairement pas les rues, et à moins de parler arabe ou chinois (en plus d'une batterie de langues plus "basiques"), de nos jours, c'est un peu dead. La communication, c'est un peu kif-kif ; qui plus est, il vaut mieux faire de la comm' et apprendre une langue sur le tas que l'inverse, la comm' est un métier, les langues… non ! Dernière chose, sur l'enseignement : c'est une vocation, pour moi, donc à moins d'avoir la fibre et le coeur bien accroché, je n'irais pas dans cette voie si j'étais toi.
3. L'argent, on en dit souvent du mal en France, mais en fait, c'est bien pratique ! Eh oui, imagine que tu partes faire de l'espagnol, mais qu'au final tu ne t'y retrouves pas, ou que tu n'arrives pas à en vivre : tu fais quoi ? Dur de revenir en arrière, non ? Ca se finance, une reconversion, et quand on ne gagne pas sa vie, c'est dur… A l'inverse, si tu fais une EdC, que tu as un taf, du blé, libre à toi de mettre de côté en serrant les dents jusqu'à ce que tu puisses financer ton envie !
Bref, à moins que l'EdC te débecte complètement - ce que je peux comprendre, je déteste ce qui a trait au commerce, école d'ingé inside :D - je serais pragmatique et je dirais "fais ton école".
En plus, ce qu'il faut savoir, c'est qu'en EdC, moyennant des résultats corrects, tu peux faire un ou des semestres à l'étranger, idem pour les stages…
Donc si l'Espagne te plait toujours autant, tu pourras t'en donner à coeur-joie, et en plus gagner ta vie correctement - enfin bon, faut voir, avec la crise, je ne sais pas trop si c'est si facile maintenant. Tu pourrais même partir en Amérique du Sud !
Par ailleurs, il faut que tu réalises une chose : tu as tout ton temps devant toi ! Quand on sort du lycée, on nous met la pression "tu joues ta vie", etc.
C'est un peu vrai, mais avec de la volonté, on peut tout à fait changer de voie, à n'importe quel âge, et d'autant plus si on est encore dans ses études. Comme je l'ai déjà dit, c'est plus facile de passer d'une activité lucrative à une activité qui l'est moins, mais l'inverse reste possible, surtout si tu as tes parents derrière pour te payer les études (je ne critique pas, c'était mon cas) :P
Voilà, j'ai fait un beau pavé, j'espère qu'il te sera utile ;)
Ah, mes sources, quand même :
- ma soeur chérie, qui a fait de l'anglais, elle…
- ma future femme, qui n'a pas eu la chance de pouvoir faire d'études à l'âge où on les fait normalement, mais qui s'est battue pour les reprendre (avant qu'on se rencontre), et qui a eu son diplôme - avec quand même l'aide considérable de mon salaire pour faire tourner la maison, sans ça : impossible de finir son cursus
- ma propre expérience, pour ce qui est des possibilités en EdC et de la reconnaissance du cursus : j'ai fait une école d'ingé, c'est relativement similaire, pour autant que je sache
25/09/2012 à 00:16
[quote=Colombine]Que fais-tu au moins 10h par jour au bureau Meuble ? [/quote]
Alors j'ai un boulot classique, qui m'est tombé dessus plus que je ne l'ai choisi… Et je pourrais dire que j'ai un diplôme d'ingénieur et un poste de chef de projet, mais en soi ça ne veut pas dire grand-chose !
Je n'ai jamais su vers quoi m'orienter dans les études, pas de révélation mystique d'une voie à suivre absolument. Alors j'ai fait les choix par défaut, ceux qui, a priori, fermaient le moins de portes possible : bac S, prépa scientifique, école d'ingé… Dans un domaine qui me plaît, mais qui n'a rien d'une passion.
Arrivé à la fin des études, j'ai fait mon stage dans la boîte où je bosse encore actuellement. Et aujourd'hui, je passe mes journées faire tourner un projet, donc réunions, compte-rendus de réunions, spécifications, réalisation… En gros, tout ce qui permet aux clients finaux de se faire comprendre par, en l'occurrence, les développeurs (puisque projet informatique).
Bref, le domaine m'intéresse, sinon je ne serai pas resté après mon stage, et c'est déjà pas mal. Mais c'est loin d'être une passion, et je ne vis pas pour mon travail, c'est une routine qui me permet de vivre. Alors si un jour je découvre le moyen d'allier une passion à un travail, avec des risques acceptables, je pense que je n'hésiterai pas longtemps avant de changer.
C'est pourquoi je suis bien d'accord avec la phrase de Karine, "Tu as de la chance d'aimer quelque chose, de t'y intéresser, profites-en…", car moi j'aimerais bien trouver quelque chose qui m'intéresse au point d'y consacrer ma vie professionnelle. Mais finalement, aujourd'hui, je ne sais toujours pas ce que je veux faire…
25/09/2012 à 08:47
Colombine a écrit :
Que veux-tu dire par [i]"Oui bon euh métier prestigieux… je ne m'étendrai pas sur le concept
Bah c'est simple, et ça rejoint ce que dit Meuble à la fin. On pousse beaucoup, en France du moins, à faire de longues études, en prétextant que c'est plus "prestigieux" alors que le métier à la fin qui correspond au niveau d'étude n'est absolument pas garanti surtout aujourd'hui.
Que ce soit parents, école, ou "bien penseurs" de l'entourage. Je me suis mise dedans aussi, j'ai fait une prépa orthophoniste après un bac général. Sans conviction. Comme je suis quelqu'un qui vit que par passion (même si je l’ignorais au début), je suis quand même allée jusqu'au bout et j'ai passé le concours. Raté, évidemment, 2% de réussite… Ça a couté cher pour pas grand chose. Et cela au lieu de faire un BTS Photo qui coutait aussi cher, mais au moins j'aurai pris plaisir à apprendre.
J'ai quitté la voie "prestigieuse" pour me paumer dans les cévennes afin de faire un stage photo qui s'est mal passé, parce que pas conventionné par une formation justement puisque j'avais plus l'argent.
Sauf qu'aujourd'hui, toutes ces expériences m'ont amenée à là ou je suis aujourd'hui, ou je fais un métier absolument pas prestigieux pour les gens (agricultrice), mais tellement passionnant, c'est plus qu'un métier, c'est une vie. Et les gens "élitistes" qui dénigrent cela sont simplement jaloux qu'on soit aussi épanoui dans un "travail" qui nous enlève vacances et weekend. C'est ça qui est important, au final…
Sans arriver là, ce que je veux dire c'est qu'il faut aller vers ce que tu aimes, surtout, comme le précise Meuble, si tu aimes quelque chose aujourd'hui. Fonce. C'est en bougeant que tu trouveras des contacts, des relations, et des opportunités, c'est sur que c'est pas l'anpe qui va trouver du boulot. Et si tu veux aller en Espagne en plus ce sera beaucoup plus enrichissant pour toi que dans le commerce. La vie c'est pas "des études pour aller vers un métier garanti et bien payé", c'est tellement triste sinon. C'est bouger, connaitre des gens, qui amènent parfois des vocations, des opportunités, quand on aime quelque chose généralement on y arrive ! Tu as le choix aujourd'hui, profites-en, t'es encore jeune.
25/09/2012 à 10:16
Je retombe sur le sujet et j'ai lu un peu plus des participations des autres :P
Je ne suis pas trop d'accord avec toi, Karine, quand tu conseilles à Colombine de partir en Espagne, apparemment le nez au vent, et de flairer les bons coups et les bonnes personnes…
Certaines personnes sont capables de ça, se laisser porter, et trouver les bonnes relations, mais je ne pense pas que ce soit si simple pour la plupart d'entre nous - et, entre nous soit dit, si Colombine était de la première catégorie, elle n'aurait sans doute pas posé la question ;)
D'ailleurs, d'après ce que tu dis, ça n'est pas ton parcours : ce qui t'a amenée à être, maintenant, heureuse personnellement et épanouie dans ton activité, ce sont les errements du passé…
Ca n'est qu'après t'être forgé une expérience, et avoir déterminé fermement ce que tu ne voulais pas, que tu as pu choisir une voie qui te correspond.
Colombine est au point zéro de l'expérience, elle ne sait pas ce qu'elle aime (l'Espagne, mais qu'est-ce que ça veut dire, exactement ?), ni ce qu'elle n'aime pas (ses mots pour évoquer la prépa EdC sont tièdes, on est loin de la répulsion).
Partir à l'aventure en Espagne aujourd'hui, c'est débarquer dans un pays en crise, encore plus en galère que la France (ce qui n'est pas peu dire), où les conditions de vie se durcissent de jour en jour. Je ne suis pas sûr qu'il soit si facile d'arriver la bouche en coeur et de trouver de quoi subsister dans ces conditions - qu'on soit passionné par l'Espagne ou non.
Se lancer dans des études de langue en France - ce qui est quand même ce vers quoi tend Colombine - c'est pour moi une voie de garage, qui en tous cas ne la mènera pas à l'épanouissement, à moins que l'enseignement ne soit sa fibre.
Je me répète, mais pour moi, les langues ne sont pas une fin en soi, à moins d'en maitriser un gros paquet, ou de se lancer dans la recherche (linguistique, etc.) ou l'enseignement.
Bref, au final, je vois trois options :
- partir là où te mène ton coeur : pas la voie de la facilité, mais avec une volonté de fer et du flair, l'occasion de vivre sa passion, sans regrets
- te lancer dans le cursus EdC : voie qui ne te plait pas trop a priori, mais d'où tu pourras rebondir n'importe où si elle ne te plait pas (il y a souvent des équivalences avec des formations universitaires, même après la prépa), et qui te permettra peut-être d'approfondir ta passion dans de bonnes conditions
- faire fac d'espagnol : études longues en perspective (autant que l'EdC, car avec une licence de langue on n'a rien), avec sans doute un enchainement comme prof d'espagnol à la clé
La filière EdC est pour moi celle qui offre le plus de garanties : si ça ne te plait pas, tu pourras facilement changer de filière, si tu t'accroches, tu pourras sans doute partir à la découverte de ce qui te plait plus, et si tu vas au bout mais que le taf ne te plait pas, tu pourras toujours sans problème te reconvertir, et ce que tu auras appris à l'école te servira sans doute (compta, organisation, etc.)
Maintenant, si ça te rebute vraiment et que tu aurais le sentiment de perdre ton temps dans cette voie, je dirais "suis ton coeur", mais attends-toi à un parcours chaotique…
Voilà, désolé pour les répétitions probables et le bourrage de crane :D
Je respecte infiniment le parcours de chacun et les messages postés, mais il me semble quand même important de se rappeler que Colombine n'a pas notre expérience, notre vécu, et que c'est un facteur décisif quand il s'agit de s'orienter. Par ailleurs, les temps sont durs, et il n'y a pas d'embellie à l'horizon, donc il convient de se protéger un minimum, même s'il faut pour cela patienter un peu pour aller dans le sens de son coeur.
25/09/2012 à 13:07
minami_o a écrit :
Je ne suis pas trop d'accord avec toi, Karine, quand tu conseilles à Colombine de partir en Espagne, apparemment le nez au vent, et de flairer les bons coups et les bonnes personnes…
Certaines personnes sont capables de ça, se laisser porter, et trouver les bonnes relations, mais je ne pense pas que ce soit si simple pour la plupart d'entre nous - et, entre nous soit dit, si Colombine était de la première catégorie, elle n'aurait sans doute pas posé la question Clin oeil
D'ailleurs, d'après ce que tu dis, ça n'est pas ton parcours : ce qui t'a amenée à être, maintenant, heureuse personnellement et épanouie dans ton activité, ce sont les errements du passé…
Bien au contraire, ce qui fait ce que je suis aujourd'hui, ce sont les gens que j'ai rencontrés et les opportunités saisies. Parce que j'ai bougé, parce que je n'ai pas écouté les gens qui m'ont dit "tu vas droit dans le mur"… C'est pas une histoire d'être capable ou pas, c'est une question de volonté. Car je suis pas du genre sociale et rencontres, loin de là. Et là, quand j'entends parler de l'Espagne comme Colombine en parle, je me dis qu'elle a de la chance d'aimer quelque chose face à tellement de personne qui ne sont tentées par rien et qui font des choix par défaut…
25/09/2012 à 13:31
Je pense que ma phrase était un peu courte, je me suis mal exprimé :*)
Je distingue deux phases : la phase 1permet de faire son expérience, et de mieux appréhender ce qu'on aime ou pas, ce qu'on veut ou pas.
Je pense que Colombine est au début de cette phase, et c'est cette période que j'évoquais en parlant des "errements du passé" : dans ton cas, ça recouvrerait la mauvaise orientation, les années "perdues", etc.
La phase 2 est la phase post-choix : tu sais ce que tu veux, tu as mûri ton projet d'orientation au cours de la phase 1, et tu te bats pour le réaliser, le cas échéant contre l'avis de ton entourage.
Je pense que c'est plutôt de cette phase dont tu parles dans ton dernier message, non ?
A mon sens, Colombine n'en est pas encore là, et c'est pour ça que ton conseil, dont je ne remets pas en cause la qualité ;), ne s'applique pas (pour l'instant !) à son cas.
Mais j'ai pu mal comprendre la situation, j'y ai sans doute partiellement plaqué mon cas particulier : un peu comme Meuble je n'avais aucune orientation particulière en tête, j'étais bien attiré par certaines choses (les sciences), mais pas un job vraiment particulier derrière, d'ailleurs je n'avais aucune (mais vraiment aucune) idée de ce que c'était que le monde du travail, hormis dans l'enseignement…
25/09/2012 à 14:17
C'est bien joli ce que vous dites avec les diplomes reconnus etc…
Mais si on commence a faire quelque chose qui plait pas plus que ca, et sans avoir un métier précis en vu (si tu n'as pas envie d'avoir un poste a responsabilité comme tu dis), on ne va pas forcément réussir. Je suis entrée en droit, ca me plaisait bof bof mais j'm'en sortais bien en L1 alors j'ai continué, maintenant en 3° année, ca me blase à un point qu'on peut pas immaginer. Et je ne réussis pas plus que ca, je passe les années, mais de façon médiocre. Il ne suffit pas de se lancer dans des études, il faut aussi aimer ca pour s'y intéresser et réussir. Surtout en EdC où les places sont chères dans les écoles.
Après attention aussi, la prépa et la fac, c'est pas du tout pareil, en prépa t'es pris en charge, mais c'est très très dur alors qu'à la fac t'es laissé complètement à l'abandon. Fais ce que tu aimes, mais saches que tu auras de grandes chances de devenir prof d'espagnol en faisant une fac de langue (mais tu le sais apparement, et ca n'a pas l'air de te déranger).
Ne crois pas tous ceux qui te disent que tu t'en sortiras bien mieux en sortant d'une école : A part si c'est HEC ou quelque chose genre polytechnique, il n'y a pas plus de boulot pour toi sortant d'une EdC que pour quelqu'un qui va faire une fac ou une école moins réputée et de nombreux stages.
Enfin c'est mon avis :) Courage ! Et comme dis, tu as le temps… Mais après bien sur si tu peux t'épargner la prepa, c'est mieux (et ceux qui te disent de continuer pour arrêter tes études de commerce par la suite ne doivent pas savoir ce que c'est de passer par une prepa !)
25/09/2012 à 14:35
gaelle068 a écrit :
Mais après bien sur si tu peux t'épargner la prepa, c'est mieux (et ceux qui te disent de continuer pour arrêter tes études de commerce par la suite ne doivent pas savoir ce que c'est de passer par une prepa !)
Mmm à vrai dire, j'ai l'impression que presque tous ceux qui ont posté ici sont passés par une prépa :D
Je dois reconnaître que je ne connais pas bien le monde des EdC, et le parallèle avec les écoles d'ingé a sans doute ses limites.
Pour ce qui est de "s'épargner la prépa", pourquoi justement ne pas y goûter ? C'est une bonne occasion de voir si on aime ou pas… Il est toujours possible de partir au bout d'une semaine si on ne supporte pas le rythme ou la manière d'enseigner (à coups de latte dans la tronche :D).
Ca me fait penser à une chose : à mon époque (pas si lointaine, mais qui s'éloigne sans cesse :D), il existait des conseillers d'orientation, et des CIO (centres d'information et d'orientation)… N'auraient-ils pas survécu à une quelconque réforme de l'enseignement ? Que dirais-tu d'y prendre rdv ? Ils sont là précisemment pour les personnes qui ne savent pas dans quelle direction aller…
25/09/2012 à 14:36
Tout d'abord, je voudrais vous remercier pour vos réponses, cela me fait plaisir qu'autant de membres du forum aient mis une réponse.
Ensuite, je me rend compte qu'il y a ceux qui me conseillent plutôt la sagesse, c'est-à-dire continuer ma prépa HEC (c'est une prépa HEC que je fais, et non edc comme disent certains, je n'ai aucune idée de ce qu'est une prépa edc), pour ensuite aller en école de commerce ou à la fac dans une équivalence de la prépa et m'assurer coûte que coûte un avenir et ceux qui me conseille plutôt de faire ce que je veux, donc d'aller en fac d'espagnol.
Alors je voudrais dire, quelle que soit votre avis la-dessus, vous avez raison : car d'une part il est préférable de s'assurer un avenir et d'autre part c'est mieux de faire quelque chose qui nous plait.
Je sais que c'est à moi de faire un choix, mais je n'y arrive pas. Je ne sais pas du tout quoi faire. J'ai envie de faire ce qui me plait, mais l'avenir me fait trop peur, j'ai peur de rater ma vie.
Je me dis que j'ai de la chance tout de même car mes parents me laissent le choix de choisir ce que je veux faire, tandis que certains parents obligent leurs enfants à faire telles ou telles études, donc ça s'est bien déjà. Parce que si j'avais été contrainte de faire cette prépa, je pense que cela aurait été encore plus horrible, car je ne supporte pas quand on m'oblige à faire quelque chose.
Quand j'étais en seconde, mon choix d'aller en ES s'est fait au tout dernier moment, et lorsque j'étais en première, je n'ai pas regretté ce choix. Jamais, ni même en terminale. Alors que là, cela ne fait même pas un mois que les cours ont repris, je regrette d'avoir choisi la prépa, je ne m'y sens pas bien. Au début je pensais que c'était du au changement de lycée, à la séparation avec mes amis, et aussi au fait que je vive seule maintenant aussi, étant donné que j'ai mon logement étudiant, mais finalement je ne crois pas que cela soit dû à tout ca. J'ai vraiment l'impression de m'être gourée de voie. L'année dernière, j'aimais beaucoup les maths, j'aimais travailler dessus le soir et le week-end, mais maintenant, je n'y prend même plus de plaisir. Dans certaines matières comme l'économie, je ne comprend rien non plus…
Je ne sais pas ce que je veux vraiment, mais je voudrais bouger ! Je n'en peux plus de rester assise en cour toute la journée, étudier des choses qui m'ennuient. Je voudrais partir, bouger, aller loin, voyager. Je sais que ce que j'écris là n'a pas vraiment de sens, car on doit toujours faire des choses qui ne nous plaisent pas, mais vraiment, je me sens mal parfois, lorsque je suis en cour. C'est pour ca, je ne pense pas que je puisse travailler dans un bureau, or, une prépa HEC ca mène à travailler en bureau…
Meuble, je voudrais savoir, toi qui a fait une prépa, qu'en penses-tu ? T'y plaisais-tu ? J'espère qu'un jour tu trouveras ta voie aussi, que tu sauras ce que tu veux vraiment. Je ne sais pas ton âge, mais tu sembles jeune aussi, tu as sans doute encore du temps pour trouver :) !
25/09/2012 à 14:46
EdC = Ecole de Commerce ;)
Si tu as envie de bouger, négocie avec tes parents une pause d'un an, quitte à devoir te financer toi-même par de petits boulots. Par contre, à ton retour ça sera sans doute fac obligatoire, parce que je doute que des écoles ou prépa te reprennent après un an de pause (à supposer que tu en aies envie, toi aussi :D). La mentalité française évolue un peu en la matière, mais bon…
Ne crains pas de rater ta vie, comme disait Karine ça ne se limite pas aux études, surtout si tu as la sécurité financière de tes parents derrière.
Par contre, essaie de rendre cette année utile, pas que ce soit juste une année glandouille qui te laisse au même niveau de réflexion sur ton avenir ;)
Sinon ça me fait bien marrer, parce que "je voudrais bouger ! Je n'en peux plus de rester assis toute la journée. Je voudrais partir, bouger, aller loin, voyager", c'est un truc que je pourrais tout à fait dire, même si mon taf est plutôt sympa :D :D :D
Edit : concernant la prépa, je ne sais pas ce que Meuble va te répondre, mais franchement, je ne connais pas grand-monde qui ait apprécié ;) Qui plus est, une fois en école, tu te rends compte que tout ce savoir ingurgité de force ne te sers qu'à la marge… Après, la fac est horrible aussi, c'est juste une autre sorte d'horreur : comme dit gaelle68, tu es abandonnée à ton propre sort, livrée à toi-même.
25/09/2012 à 14:54
Je ne sais pas ce que je veux vraiment, mais je voudrais bouger ! Je n'en peux plus de rester assise en cour toute la journée, étudier des choses qui m'ennuient. Je voudrais partir, bouger, aller loin, voyager. Je sais que ce que j'écris là n'a pas vraiment de sens, car on doit toujours faire des choses qui ne nous plaisent pas, mais vraiment, je me sens mal parfois, lorsque je suis en cour. C'est pour ca, je ne pense pas que je puisse travailler dans un bureau, or, une prépa HEC ca mène à travailler en bureau…
Comme Minami, je te conseille de prendre un an pour toi, va au Mexique, ou dans un autre pays ou on parle espagnol (si tu veux vraiment du dépaysement ca peut être pas mal le Mexique). A ce niveau là j'hésite moi aussi a partir en Australie (moi c'est plutot l'Anglais qui m'intéresse) . Je pense que certains ont besoin de ca, que ce soit avant, au millieu, ou après ses 5 années d'études ou plus.
Quand à la prepa je n'en ai pas fais, mais un très bon ami à moi m'en a longuement parlé et, pour avoir été qqn de très ouvert, joyeux et amusant, il est tombé en dépression (Pas une petite : médecin, médoc et tout). Certes cela n'arrive pas à tout le monde, mais pour beaucoup de monde autour de moi, la prepa a été assez horrible. Or là tu as essayé pendant un mois et visiblement ce que tu étudies ne te plait pas. Pourquoi bourriner dans une voie qui n'est pas faite pour soi ?
25/09/2012 à 14:57
Perso, la fac, ca me plait quand même en tout cas, du moins le système en soi !
25/09/2012 à 15:34
Colombine a écrit :
L'année dernière, j'aimais beaucoup les maths, j'aimais travailler dessus le soir et le week-end, mais maintenant, je n'y prend même plus de plaisir. Dans certaines matières comme l'économie, je ne comprend rien non plus…
J'aurais aussi vraiment pu dire la même chose en prépa : autant j'avais kiffé le bachotage maths-physique du bac, autant une fois en prépa le contenu n'avait rien à voir, et le rythme était vraiment comparable au gavage des oies…
Mais une fois la notation (qu'on aurait pu croire sur 10 points voire 5 :D) digérée et avoir vu que tout le monde sauf quelques cracks était logé à la même enseigne, bon… Et puis il y avait un bon esprit (de branlos :P) dans la classe, donc… Mais ça, ça dépend vraiment des prépa, pour le coup, et il n'est pas exclu que côté HEC règne plus facilement le légendaire "esprit concours" :D
Après de toute façon c'est toi qui sais ce que tu ressens, mais si tes parents sont open, comme tu le dis, ça devrait aller. Et puis ils ne pourront pas
vraiment t'en vouloir de leur faire économiser les astronomiques tarifs que prennent les EdC :D
Par contre, le Mexique, c'est pas un peu dangereux, Gaëlle ? ! ? :D
25/09/2012 à 15:48
Haha j'ai dis ca comme ca et c'est vrai que ca peut être pas mal le Mexique niveau culturel ! Après à elle de faire son choix… et de se renseigner
Sinon j'ai pensé a quelque chose, ca ne te dirait pas d'être commerciale en Espagne ? ;) Je rigole, je rigole mais comme ca tu joindrais les deux aspects :p
25/09/2012 à 17:56
Faire un break d'un an ne m'aurait pas déplu, mais mes parents ne sont pas trop pour : Ils ne veulent pas trop, car ils ont peur que je ne veuille pas reprendre mes études après. Moi je sais que si j'en faisais un, ce serait juste un an, et que après je reprendrai mes études, mais mes parents ont peur tout de même… Mais je les comprend, car si je faisais un break, je serai un peu comme un poid pour eux, financièrement. Il vaut mieux payer cher les études de ses enfants, plutôt que de leur payer nourriture, vêtements,…etc… tandis qu'ils ne font rien, car c'est pousser à la paresse.
Donc pas de break, ça s'est sur (au moins une chose dont on peut être sûr :)).
Après, pour l'Espagne, il n'y a pas que l'espagne, il y a l'amérique latine aussi. Moi j'aimerai beaucoup aller en Argentine, au Chili et en Uruguay.
Pour le Mexique, ça dépend des régions, il y en a moins dangereuses.
Je sais que la licence d'espagnol mène essentiellement à l'éducation, mais je ne suis pas sûre de vouloir être prof… Je suis timide, alors je ne sais pas si ce serait un métier pour moi…
Le problème, c'est que je ne crois pas avoir envie de rester en prépa (bien que je sache que j'ai énormément de chance d'avoir été prise, que tout le monde n'y est pas pris même si c'est une petite prépa, et donc que j'ai surement les capacités), mais je ne suis pas sûre non plus de vouloir aller en fac d'espagnol, de peur pour mon avenir. Là alors, il y a comme choix de faire autre choses à la fac. Mais je ne sais pas quoi…
Je me dis aussi, peut-être vaut-il mieux faire des études qui me plaisent, et après voir ? Car après 3 ans de fac d'espagnol par exemple, je pourrai peut-être bifurquer sur autre chose que l'éducation ?
Désolée de vous embêter avec mes problèmes :*) . Mais je suis contente que vous me donniez tous des conseils :).
25/09/2012 à 18:15
Moi je pense que vouloir reprendre aprés un break d'un an est chose quasi impossible sauf d'avoir une motivation phénoménale ! ! le fil est coupé .
:-t
25/09/2012 à 18:17
Colombine a écrit :
mais je ne suis pas sûre non plus de vouloir aller en fac d'espagnol, de peur pour mon avenir
… et de t'y faire ch… !
Eh ouais, en fac de langues, tu étudies la langue, et c'est pas la même chose que parcourir les pays en discutant avec les gens…
Alors certes, il y a une partie d'étude de la culture, mais franchement, c'est quand même assez spécifique comme orientation, et je ne crois pas que ça intéresse grand-monde.
Pour le break, tu ne pourrais pas te financer toi-même ? Genre tu taffes un peu pour te faire des sous, et ensuite tu pars ? Certes, tu serais "enfermée" pendant un certain temps, mais ça te donnerait un vécu niveau professionnel (du genre de choses que tu ne voudrais
surtout pas faire plus tard, par exemple ;)), et avec une perspective au bout, c'est toujours plus motivant.
Mais je remonte mon idée de CIO : ça existe toujours, apparemment, et ça pourrait te donner des idées d'orientation, surtout si tu prends rdv avec un conseiller (et que tu as la chance de tomber sur qqun de valable :P)
25/09/2012 à 18:24
Pour le break, je n'ai pas dix-huit ans encore (dans un peu plus de deux mois je les aurais), donc je dépend de mes parents.
Pour le CIO, je vais y réfléchir. Le truc, c'est que les conseillers d'orientation ils ne nous aident jamais je trouve. A chaque fois que je suis allée en rendez-vous comme ca, on ne m'a jamais vraiment éclairé, on m'a juste dit les mêmes choses que l'on peut voir écrit sur internet. Pareil avec les salons de l'orientation, ils n'apportent rien de plus que ce que l'on sait déjà je trouve…
25/09/2012 à 18:29
Le CIO est bien beau sur le papier mais à Strasbourg en tout cas il est pas très efficace ni utile… En tout cas pas quand j'y étais (et plusieurs fois…) ^^ Sinon tu peux y aller pour feuilleter les magazines qu'ils ont, parce qu'ils ne savaient rien de plus que ce qu'il y a dedans ou ce que tu sais déjà en te renseignant un minimum sur internet.
Sinon je te rejoins sur le break minami : il faut pas que tu te la coules douce, il faut travailler, gagner ton pain et te faire un peu plus de lignes sur un cv (comme ca on voit que tu n'as pas glandé ;) )
Après pour les débouchés en espagnol, je n'y connais pas grand chose, mais contacte peut être une fac, qui pourra t'indiquer des précisions (même si t'arrives à joindre un prof de cette licence ou qq chose comme ca c'est bien)
25/09/2012 à 18:30
Ah bah on s'est croisées ^^ Pour ce qui est des 18 ans, c'est dans deux mois, c'est quasi bon. Toute facon tu prépares pas un voyage de 6 mois ou un an sur le pouce, surtout en Amérique Latine.
25/09/2012 à 19:16
[quote=Colombine]Meuble, je voudrais savoir, toi qui a fait une prépa, qu'en penses-tu ? T'y plaisais-tu ? J'espère qu'un jour tu trouveras ta voie aussi, que tu sauras ce que tu veux vraiment. Je ne sais pas ton âge, mais tu sembles jeune aussi, tu as sans doute encore du temps pour trouver Sourire ! [/quote]
Ah, la prépa, quelle belle époque :D !
Je m'y plaisais… oui et non ! A posteriori, je n'en ai pas un mauvais souvenir, mais je pense que chaque prépa est différente, et chacun ressent la prépa différemment.
Je n'étais pas dans une grande prépa parisienne, c'en était une à taille humaine (une trentaine par classe), et pas d'esprit de compétition entre nous (comme on peut entendre parfois), au contraire on s'entraidait. Et j'étais en internat, c'était un côté vraiment sympa. Parce que y avait toujours du monde pour faire des conneries quand on en avait marre. Un gros craquage général et ça repart ! J'aurais sûrement vécu ça différemment si j'avais été tout seul dans une chambre étudiante.
Alors, oui, c'est pas drôle tous les jours, on nous pousse à fond, on nous formate, on a des mauvaises notes et on se fait engueuler parce qu'on est nuls, mais ce n'est pas personnel : tout le monde subit ça !
Il faut reconnaître aussi que ce qu'on y apprend, ça sert à peu de gens, après. C'est très technique (surtout prépa scientifique, je sais pas comment c'est pour les autres), et à moins de continuer dans un boulot très spécialisé qui utilise ces enseignements au quotidien (enseignement, recherche,…), ça ne sert pas forcément. J'ai un magnifique souvenir d'espaces vectoriels à n dimensions, de lois de Bernouilli et de rot(rot(a)) = grad(div(a)), mais je m'en sers jamais. C'est peut-être différent dans des prépas HEC ou littéraires ?
Par contre on m'a encadré, on m'a appris à apprendre, à bosser, et je sais aujourd'hui que je suis capable de comprendre ce genre de concepts obscurs pour peu que je m'y penche un peu sérieusement, et je sais que je suis capable de m'adapter.
J'aurais eu bien plus de mal à la fac, où là il faut se débrouiller tout seul et se motiver pour bosser…
Dans mon cas, c'était donc pas agréable, 2 ans à ne faire que bosser et à oublier pas mal de loisirs, mais l'internat permettait l'entraide et faisait soupape en cas de pression trop importante, et au final je pense que c'était un meilleur choix que la fac, en tout cas pour des études "génériques", intéressantes mais pas passionnantes, d'où l'avantage d'être encadré et non laissé à soi-même. A posteriori, et dans mon cas, c'était bénéfique.
Quant à mon âge, je ne le donne pas : il change tous les ans :D ! Mais en 2002, j'ai eu mon BAC, mon permis, j'ai voté…
Donc oui je suis encore jeune, et de toute façon, si on trouve sa voie je pense qu'il n'est jamais trop tard pour se reconvertir !
25/09/2012 à 19:34
minami_o a écrit :
La phase 2 est la phase post-choix : tu sais ce que tu veux, tu as mûri ton projet d'orientation au cours de la phase 1, et tu te bats pour le réaliser, le cas échéant contre l'avis de ton entourage.
Je pense que c'est plutôt de cette phase dont tu parles dans ton dernier message, non ?
Euh, ché po :D En fait je suis très fatiguée pour répondre (grosse journée aujourd'hui), j'ai juste senti dans ce que disait Colombine dans son résumé qu'elle y avait déjà bien réfléchi, sans même peut-être s'en apercevoir. Pour le métier que j'ai choisis aujourd'hui, ça a pas été murement réfléchi, si j'ai mis toutes ces années à m'y mettre c'est juste parce que je ne l'avais jamais découvert avant. Ca a été très rapide. Et au delà des "tu connais rien en élevage, tu sais pas combien de boulot c'est, tu fais ça juste parce que t'aime te balader mais tu verras la difficulté, tu gagneras pas ta vie, etc"… bin j'ai quand même envie.
C'est avec mon stage photo (pareil, j'allais droit dans le mur aussi) que j'ai rencontré des éleveurs, dont celui à qui je vais reprendre l'exploitation. Parfois la vie est faite comme ça, de rencontres qui donnent des opportunités, des opportunités qui changent la vie ! je voulais juste dire qu'il ne faut pas mettre de côté ces choses là même si bien sur on ne peut s'y reposer exclusivement. Bien évidemment il y a plus de chances que ces choses là arrivent alors qu'on vadrouille plutôt que lorsqu'on a un boulot bien dans les cases.
Je sais pas trop si j'ai répondu à côté de la plaque, c'est possible mais je suis vraiment fatiguée ce soir alors je m'excuse d'avance ! :*)
25/09/2012 à 20:21
gaelle068 : De toute façon, ce ne sera surement pas possible, même si j'adorerais ! Merci tout de même :) ! Rêver dans des moments difficiles, en sachant tout de même que ça ne sera pas possible, ça me fait du bien :) ! Cela calme un peu mon stress…
Meuble : En effet, je pense aussi que la prépa est vécu différemment par chacun.
En prépa HEC on a beaucoup de maths, donc beaucoup de façons de calculer telle ou telle chose à retenir. On a aussi une matière nommée AEH, c'est pour étudier l'économie et ses effets dans le passé et dans le présent, ainsi que faire des prévisions futures dans certains cas. Après on a de l'économie (mais de la vrai, avec des calculs incompréhensibles :-s), de l'anglais, de l'espagnol, et de la culture générale (divisée en deux, d'une part de la philo et d'autre part du français).
La loi de Bernoulli je la connais, je l'ai vu l'année dernière en maths ;) !
Quand tu dis "et au final je pense que c'était un meilleur choix que la fac, en tout cas pour des études "génériques", intéressantes mais pas passionnantes, d'où l'avantage d'être encadré et non laissé à soi-même." , tu veux dire que si l'on va à la fac, il vaut mieux être passionné par ce que l'on étudie ?
Ok, donc d'après tes données personnelles sur ton obtention du bac, du permis et du droit de voter, tu es en effet jeune encore :) . Ton expérience de la prépa est donc encore fraiche :) .
Karine : J'avais plus ou moins compris ce que tu disais :) ! De toute façon chacun à son propre avis sur le problème, et chacun a raison car d'un côté il faut que je m'assure un avenir et de l'autre côté, je veux faire quelque chose qui me plaise.
Je me demande ce que je dois faire, car si je suis en prépa, c'est qu'on a pensé que j'en étais capable, mais en même temps, là, tout de suite, je me sens déjà à la traine pour les cours. Je pense que c'est peut-être parceque déjà avant la rentrée je n'étais que "moyennement" motivée… Et aller en fac d'espagnol me fait un peu peur à cause des débouchés… (désolée, je me répète, cela est la n-ième fois que je le dis)…
25/09/2012 à 20:58
[quote=Colombine] tu veux dire que si l'on va à la fac, il vaut mieux être passionné par ce que l'on étudie ? [/quote]
J'en sais rien, je connais pas la fac ^^ ! Juste une supposition, parce qu'a priori en fac on est davantage livré à soi-même, donc il faut de la motivation pour étudier, motivation qui vient naturellement pour un sujet qui nous passionne, et qui est plus difficile à trouver pour un sujet qui ne nous intéresse pas du tout.
25/09/2012 à 22:07
D'acc' :) !
Oui, ça doit être ça. Peut-être pourrais-je te le confirmer dans quelques temps. :-t
Je vais encore réfléchir quelques temps, mais je pense qu'il faut que je me décide vite.
Je vous tiendrai au courant ;).
En tout cas, merci pour vos précieux conseils, je savais que j'aurai quelques réponses à mon problème, mais je ne pensais pas qu'autant de monde répondrait :) !
25/09/2012 à 23:29
Ah bah c'est un sujet intéressant qui nous concerne tous ou nous a tous concernés, et on se dit toujours qu'on aurait bien aimé avoir quelqu'un avec un peu d'expérience pour nous aider à faire tel ou tel choix, donc c'est l'occasion de partager ça tant que ça colle encore un peu à la réalité…
A toi de jouer, maintenant ! ;) bon courage !
26/09/2012 à 18:46
Merci :) ! Je crois que j'ai fait mon choix, mais il faut que j'en parle un peu plus avec mes parents d'abord. Je vous tiendrais au courant :) !
26/09/2012 à 21:39
J'arrive un peu tard dans la discussion et j'ai lu à peu près tout ce qui a été dit, donc je ne vais en rajouter une couche !
Est-ce que tu as pensé également à partir comme jeune fille au pair dans un pays hispanophone ? Après ton année de prépa pourquoi pas ? L'expérience est plutôt enrichissante et te permet de vivre plongée directement dans une culture, une population… L'Espagne ne me paraît pas l'idéale en ce moment, vu la conjoncture, mais ce n'est pas le seul pays où l'on parle espagnol… bon, après ça risque de faire un peu loin.
Il me semble que cette année que tu as entamé ne devrait pas non plus être gâchée, elle te servira toujours.
La fac d'espagnol pourquoi pas ? En LCE ou LEA mais sache qu'à moins d'aller au-delà de la maîtrise, tu risques fort de finir dans l'enseignement et pour ça, il faut avoir une vraie motivation et une vraie vocation, du moins à mon sens. J'ai fait une fac d'anglais (LCE), c'était intéressant et m'amenait doucement vers l'enseignement… aujourd'hui, je suis dans la finance :P ! Rien à voir quoi ! Parcours professionnel chaotique, nombreuses missions d'intérim et autres CDD à rallonge pendant des années… m'enfin pas de regrets, je me suis éclatée :D ! Et j'ai eu beaucoup de chance d'enchaîner ces mêmes missions et CDD quasi à la suite des uns des autres, mais la conjoncture n'était pas la même…
Bon, cela dit, tu as l'air d'avoir fait ton choix, donc ce que j'écris vaut ce qu'il vaut et tout à déjà été dit.
En tout cas, tu es jeune, la chance d'être épaulée par tes parents, alors met tout ça à profit.
Et bonne route !
26/09/2012 à 22:46
Salut, je prends le sujet en cours et j avoues ne pas avoir tout lu… je pense qu on a tous eu cette "crise existentielle" quand on a quitté le lycée. Pour ce qui est de la prepa je ne suis pas très renseignée mais c est pas sur dossier ? parce que si jamais tu veux lacher sur un coup de tete il faut pas oublier qu il ne sera pas aussi "facile" d y retourner… aujourd hui ca te gave car tu te sens larguée etc. mais si tu y es c est pas pour rien (tu le dis toi meme je crois, ils t ont prise c est que tu es capable), a la fac c est pir, on t accepte mais on se fiche de savoir si tu es capable et on va pas te prendre par la main pour te faire avancer.
Comme certains l ont dit, en prepa t es accompagnée/encadrée et entrainée. Il faut bien comprendre qu en plus d etre deux voies differentes edc vs enseignement tu as deux systemes differents. Apres tu peux reflechir ( et tu asle temps hein) à combiner les deux, on parle pas espagnol qu en espagne et tu peux aussi le pratiquer chez toi (lecture, cours, voyages) ! Et beaucoup l ont évoqué, tu as des stages en école, ce sera l occasion de partir tout en t assurant un métier confortable.
Je pense que de toute facon,on parle tous avec notre experience et on n a pas a t influencer, il n y a vraiment que toi pour savoir ce qui t irais le mieux, les pragmatiques diront de continuer hec et les rêveurs aventuriers te diront de faire pekin express en solo en amerique latine…(je caricature bien entendu !)
Bref, si tu "perds" deux ans dans un cursus c est vraiment pas la mort, si t es sure de vouloir faire carriere en langue etrangere etre enseignant a surement beaucoup d avantages et ta prepa t aura appris beaucoup de choses afin d etre parfaitement autonome en fac ;)
Allez, bon courage et prends le temps de la reflexion ;)
27/09/2012 à 14:54
Pour aller en prépa c'est sur dossier oui. Donc c'est sûr, c'est une chance d'avoir été prise, en sachant que d'autres ont été refusés.
Perdre deux ans dans un cursus, ce n'est pas la mort non, mais faire pendant deux ans quelque chose qui ne m'intéresse pas, c'est autre chose. Je pourrais très bien rester en prépa, aller jusqu'au concours, mais il ne faut pas oublier qu'en prépa, il y a une forte pression exercée sur les élèves. Alors pression + stress + ennui + dégout de faire ce que je fais = je te laisse deviner à quoi c'est égal…
Et aussi j'ai entendu parler d'une personne qui a fait une prépa dans le même lycée que moi, et qui au final se retrouve à faire rien de bien extraordinaire. Peut-être n'était-elle pas motivée, ce qui l'a mené à faire ce qu'elle fait aujourd'hui… Je ne sais pas. En tout cas, à mon avis, la prépa c'est bon quand on est motivé pour aller jusqu'au bout car on a une idée précise de ce qu'on veut faire plus tard ou lorsqu'on ne sait pas forcément quoi faire, mais qu'on est intéressé tout de même par ce qu'on y apprend.
Je crois que la vie est une aventure. C'est bien d'être sage, mais parfois la sagesse nous fait rester dans notre routine, elle nous fait nous renfermer sur nous-même et je pense donc que pour arriver à s'épanouir, il faut parfois choisir de se lancer dans l'aventure, même si on a peur…
27/09/2012 à 15:18
La prépa, c'est un peu comme un suppositoire : si tu veux aller plus loin, tu serres les dents et tu supportes. :D
Quoiqu'il en soit, la prépa n'est qu'une parenthèse, qui permet de tester tes capacités et ton endurance.
C'est plus en école que tout se joue : selon les stages que tu fais, les options que tu choisis, les semestres que tu peux éventuellement faire à l'étranger…
A noter que tu peux aussi entrer en école sur dossier après avoir fait la fac ou un iut (c'est plus long et un peu plus compliqué car certaines matières sont à rattraper, mais ça marche).
Bon allez, j'arrête de vendre les écoles :P de toute façon tu as l'air d'avoir fait ton choix, et c'est tant mieux :D
Maintenant fonce ! Que ça marche ou pas, ça fera ton expérience, et c'est bien cela le but ;)
27/09/2012 à 15:27
Ca peut t'intéresser, pour l'Espagne on entend souvent "crise", mais il y a des petits villages qui résistent, et rien que pour leur fonctionnement ça vaut vraiment le coup de s'y intéresser.
En ce moment, émission de Mermet sur France inter là dessus. Si tu veux réécouter :
emission la bas si j'y suis
Bon courage pour la suite, je ne peux que t'encourager, et n'oublie pas qu'il n'y a pas que l'enseignement ou la traduction quand on aime un pays, organisation de séjours linguistiques, choses axées sur la gastronomie, journalisme, créer sa boite pourquoi pas ! Faut juste être un peu créatif parfois mais quand on est passionné ça ne pose généralement pas de problème.
27/09/2012 à 17:02
Ma philosophie : faire vivre sa passion plutot que de vivre de sa passion.
Evidement, ça marche que si t'as passion peut se pratiquer par intermittance et n'est pas un metier à temps plein hein… :D
27/09/2012 à 18:20
[quote=minami_o]La prépa, c'est un peu comme un suppositoire : si tu veux aller plus loin, tu serres les dents et tu supportes.[/quote]
Heu, non, le suppositoire, c'est pas dans la bouche :D !
27/09/2012 à 19:28
minami o : Merci pour tes conseils :) !
Karine : Le lien que tu as posté ne fonctionne pas. Le journalisme justement m'intéresserait. Enfin, j'ai le temps d'y réfléchir.
Elglon : C'est une façon de voir les choses :) ! Je ne sais pas ce qui est mieux. Mais dans mon cas, ce n'est pas non plus comme si je voulais tout arrêter pour me lancer dans la chanson par exemple (c'est le premier exemple qui me vienne, beaucoup de monde serait prêt à tout arrêter pour la chanson, sans être sûr d'avoir un avenir dedans). Il y a quelques débouchées tout de même avec l'espagnol, comme l'a dit karine.
Meuble : C'est parce qu'avec un suppositoire, il faut supporter la douleur et donc serrer les dents :D ! D'où l'analogie avec la prépa ;) !
27/09/2012 à 21:15
D'acc, merci pour le lien, je l'écouterai quand je pourrais :) !
27/09/2012 à 22:26
Par contre, je peux te dire que le journalisme c'est très très bouché… :|
28/09/2012 à 12:36
Oui, j'en ai entendu parlé aussi. Mais au jour d'aujourd'hui, beaucoup de domaines professionnels sont bouchés… Sinon, mis à part le journalisme, dans l'édition cela me plairait aussi, mais c'est pareil, c'est bouché aussi.
05/10/2012 à 20:53
Hé bien voilà, je suis en fac d'espagnol. On verra bien ce que ca donnera :) ! Merci pour tout vos conseils ;) !